Vous remarquerez que sur Le Glouton, le salé l’emporte. J’aime pourtant beaucoup les desserts et les en-cas sucrés. Comme pour le salé, je laisse la part belle aux classiques, souvent inscrits dans ma mémoire de gourmand par ma grand-mère. Si ses crèmes renversées, ses choux à la crème, sa mousse au chocolat et ses roulés à la gelée de groseille ont ponctué mon enfance, cette panoplie de desserts préférés s’est étoffée au fil de mes voyages et rencontres. La linzertorte ou tarte linzer en fait définitivement partie.
Comme toute recette traditionnelle (un document la mentionne en 1653), il existe de nombreuses versions de la Linzertorte. La mienne vient donc s’ajouter à la liste des variations que vous trouverez ici et là. Il semble cependant y avoir quelques critères incontournables à sa réalisation, comme l’incorporation de fruits secs torréfiés et d’épices dans sa pâte ainsi que l’utilisation de fruits déjà compotés, voire de confiture. Pour la petite histoire, cette variation s’est imposée d’elle-même lorsque je suis tombé sur de magnifiques figues violettes (mes préférées), mûres juste à point et perlant de sucre à leur extrémité. Tout l’enjeu de cette tarte réside dans les proportions : la pâte doit être friable sans être cassante et l’ensemble ne doit pas être trop sucré.